Comme pour toute entreprise, se lancer dans l’investissement locatif comporte son lot de piège. Découvrez dans cet article les 4 pièges à éviter si vous vous lancez dans l’investissement locatif.
Plan de l'article
Sous-estimer l’aspect gestion des choses
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Acheter une belle propriété et trouver un locataire ne sont que les premières pièces du puzzle. Après l’emménagement, il y a toute une série de tâches que vous devez gérer. Qu’il s’agisse de collecter le loyer, de le communiquer aux agences d’évaluation du crédit, d’entretenir la propriété ou d’effectuer des réparations, il y a un grand nombre de tâches que vous devrez gérer d’une semaine à l’autre (sans parler des frais).
Il est essentiel que vous allouiez suffisamment de ressources – en temps et en argent – pour couvrir ces tâches et bien d’autres encore. Et si vous n’y arrivez pas ? Engagez un gestionnaire immobilier qui le peut. Votre investissement locatif en dépend.
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Fixer le prix de votre loyer à tort
Il est vital pour un investisseur en immobilier locatif de fixer un prix correct. Si vous fixez un prix trop élevé, votre propriété restera inoccupée pendant des mois. Si vous fixez un prix trop bas, vous perdez de précieux bénéfices et vous attirez le mauvais type de locataires.
Votre meilleure chance est d’utiliser des propriétés comparables, ainsi que l’expertise d’un agent immobilier du voisinage, pour aligner vos loyers sur les tendances locales. Et si votre propriété n’est pas louée pendant un mois ou deux à ce niveau de prix ? Ne tardez pas à baisser le loyer demandé. Diminuer votre loyer de seulement 25 euros coûte généralement moins cher qu’un mois d’inoccupation dans un marché solide.
Ne pas sélectionner correctement vos locataires
Vous confiez votre propriété (et vos revenus) à vos locataires, alors assurez-vous de bien les sélectionner. Bien sûr, vous voulez réduire les périodes d’inoccupation autant que possible, mais ne vous précipitez pas dans le processus de sélection juste pour éviter une autre semaine d’inoccupation.
Mettez en place un processus complet de vérification de la solvabilité et des antécédents de vos locataires, et prenez le temps de vérifier toutes les données de leur candidature – historique de location, employeurs, etc. (Veillez à respecter toutes les lois sur le logement équitable au cours de ce processus).
Oublier de tenir compte des périodes d’inoccupation
Même si votre propriété est bien située ou très demandée, vous aurez de temps en temps des périodes d’inoccupation. Cela peut être dû à des réparations ou à des nettoyages entre les locataires, ou à une accalmie sur le marché. Quoi qu’il en soit, il est important que vous en teniez compte financièrement avant de vous lancer dans l’investissement locatif. Assurez-vous d’avoir toujours un coussin financier pour couvrir l’hypothèque, les services publics et les autres coûts au cas où votre propriété serait vacante. Le retard dans le paiement d’une hypothèque a un effet de ruissellement et peut avoir des répercussions sur l’ensemble de votre activité (ainsi que sur vos finances personnelles).
Investissement locatif : conseils pour bien le rentabiliser
Vous envisagez de vous lancer dans l’investissement locatif ou cela fait quelque temps que vous investissez dans le domaine ? Pour garantir la rentabilité de votre projet, il existe un certain nombre de points que vous devez connaître.
Bien calculer la marge de son investissement locatif
Quand on investit, il est primordial de connaître combien le bien immobilier va rapporter. Pour cela, vous devez faire un certain nombre de calculs. Parmi ceux-ci figure le calcul de la rentabilité brute. Celle-ci se détermine en divisant le montant du loyer annuel par le coût d’achat. Puis, vous calculez la rentabilité nette, qui se fait en déduisant le coût des travaux et les charges.
L’autre élément important à ne pas négliger figure la rentabilité nette nette, qui prend en compte les réductions fiscales. S’il paraît difficile pour vous de faire ces divers calculs, vous pouvez bien recourir au simulateur. Il s’agit d’un outil qui peut calculer automatiquement les divers paramètres de votre investissement locatif. Pour vous donner une idée sur le taux de rentabilité brute d’un investissement locatif en France, voici quelques exemples :
- A Paris : entre 7 et 4% ;
- Dans le Grand Paris : entre 4 et 6% ;
- Pour les projets de collocation de type T4, T5, T6 : plus de 7%
Bien choisir la fiscalité de son investissement locatif
Outre le calcul de la rentabilité, il est aussi préconisé de bien choisir la fiscalité qui s’applique sur son investissement locatif. En effet, il existe de nombreux dispositifs fiscaux qui peuvent être utilisés pour obtenir un maximum de rentabilité. Parmi ceux-ci figurent :
- Le dispositif Pinel, qui est destiné aux programmes immobiliers neufs. Celui-ci remplace le dispositif Duflot, qui substitue lui-même le dispositif Scellier ;
- Le dispositif Malraux, qui concerne la rénovation de biens dans certains centres-villes ;
- Le dispositif Denormandie, qui concerne les particuliers réalisant un achat dans l’ancien avec travaux ;
- Le dispositif Censi Bouvard, qui touche l’investissement dans des résidences de service.
Le problème avec ces dispositifs fiscaux est qu’il est parfois difficile pour les débutants de les maîtriser. Certains investisseurs négligent leur existence, ce qui a une conséquence importante sur la rentabilité de leur investissement. Heureusement, il est aujourd’hui possible de se faire accompagner par un professionnel dans le domaine de la gestion de patrimoine pour bénéficier d’un meilleur conseil. Pour découvrir d’autres conseils pour la rentabilisation de l’investissement, vous trouverez plus d’informations sur ce site internet.
Autre conseil important : il est essentiel de connaître préalablement l’objectif de son investissement immobilier avant de s’y lancer. La stratégie peut, par exemple, être différente selon qu’il est prévu pour préparer sa retraite ou pour sécuriser son épargne.