Les factures de chauffage se font en moyenne de plus en plus élevée pour les ménages, amputant parfois sérieusement le pouvoir d’achat. Ce constat n’est pas une fatalité, car il est possible aujourd’hui de prendre des mesures pérennes pour enrayer cette augmentation. Pour y parvenir, il faut cependant comprendre l’origine de la cherté de l’énergie et comment peut-on en consommer moins sans toucher à son confort de vie. Dans un premier temps, le coût des énergies fossiles tend à la hausse depuis plusieurs années, en fonction de facteurs divers comme de nos jours le contexte géopolitique et la nécessité d’importer en partie du pétrole ou du gaz. Une donnée qui a son importance lorsque l’on se chauffe au fioul.
Ensuite, il a été diagnostiqué la vétusté de certaines demeures en matière de conservation d’énergie : on parle alors de passoire énergétique, surtout lorsque l’indice de performance énergétique (DPE) est médiocre. Il est possible de procéder à des travaux de rénovation énergétique subventionnés par l’État, mais quels sont-ils ?
Les fonds disponibles pour les ménages
Engager des transformations majeures pour rendre son logement moins énergivore, c’est souvent un investissement conséquent. Mais l’État a mis sur la table des dispositifs d’aide, véritables leviers pour alléger la facture. Mieux encore, ces aides peuvent souvent se combiner pour maximiser leur effet.
La prime énergie, aussi appelée prime économie d’énergie, fait figure de référence : elle reste accessible à tous, sans se soucier de la taille du portefeuille ou du statut (propriétaire ou locataire). Le seul impératif : un logement bâti depuis au moins deux ans. Pour simplifier les démarches, s’appuyer sur un organisme spécialisé peut s’avérer judicieux. Par exemple, il suffit de déposer une demande sur le site de primes énergie E.leclerc : le détail est disponible directement pour plus d’information sur la prime énergie.
Concrètement, la procédure, telle que proposée par Leclerc, s’articule en quatre temps :
- Déterminer les travaux qui correspondent le mieux aux besoins de son habitation,
- Évaluer les économies que ces travaux permettront de réaliser sur la facture d’énergie,
- Soumettre sa demande pour obtenir la prime énergie,
- Sélectionner un professionnel certifié RGE à la date de signature du devis
À noter depuis avril 2022 : la fenêtre pour déposer son dossier de prime énergie s’est élargie. Il est désormais possible de faire sa demande jusqu’à quatorze jours après la signature du devis avec un artisan ou une entreprise labellisée RGE. Mais chaque étape compte : négliger une consigne ou brûler une étape expose à des déconvenues, notamment la perte du droit à la prime.
L’isolation et le changement de chaudière
Voici les principaux types de travaux qui permettent d’améliorer l’isolation et le système de chauffage d’un logement, tout en rendant ces investissements éligibles à la prime énergie :
- Les opérations d’isolation thermique et acoustique, qui concernent la toiture, les murs, mais aussi le système de chauffage.
- Pour la toiture, l’isolation peut se faire par l’intérieur ou l’extérieur, selon la configuration des combles ou les préférences esthétiques. Puisque la chaleur s’échappe majoritairement par le toit, démarrer par cet axe reste une stratégie gagnante.
- Côté murs, le principe est similaire : isolation par l’intérieur (qui réduit la surface habitable) ou par l’extérieur (qui modifie l’apparence de la façade). Chaque solution a ses atouts et ses limites.
- Le remplacement de la chaudière : si elle fonctionne au fioul, très énergivore, plusieurs alternatives performantes existent. Passer à une chaudière moderne ou à une pompe à chaleur permet de réduire la consommation et de profiter d’un meilleur confort.
En investissant dans ces travaux, non seulement la facture s’allège, mais le logement gagne en confort et en valeur. Reste à franchir le pas : la transition énergétique s’écrit dans la durée, et chaque geste compte. La prochaine saison de chauffe pourrait bien réserver une bonne surprise à ceux qui auront anticipé.

