En 2024, la Bretagne a enregistré une hausse de 6,2 % des transactions immobilières, alors que la moyenne nationale stagnait à 2,8 %. Malgré la remontée des taux d’intérêt, la demande n’a pas fléchi dans les principales agglomérations régionales. Les prix au mètre carré à Rennes, par exemple, ont dépassé pour la première fois la barre des 4 000 euros.
Ce dynamisme ne s’explique pas uniquement par l’attractivité résidentielle. Certains quartiers périphériques voient leur valeur progresser plus vite que les centres historiques, bouleversant les repères habituels des investisseurs.
Plan de l'article
Panorama du marché immobilier breton en 2025 : entre dynamisme et nouvelles attentes
Rennes, Brest, Saint-Malo, Vannes : quatre noms qui résonnent désormais comme des symboles d’énergie sur le marché immobilier breton. En 2025, la demande ne s’arrête plus aux centres-villes. Les espaces périurbains, tout comme les communes du littoral, captent un public élargi, attiré par la promesse d’un cadre de vie équilibré et la facilité de déplacement, désormais au cœur des modes de vie. À Rennes, le prix moyen au mètre carré tutoie les 4 000 euros, tandis que Saint-Malo et Vannes avancent à un rythme soutenu, avec des hausses comprises entre 3 et 5 % selon les données des notaires de la cour d’appel de Rennes. Sur le littoral, la quête de biens avec vue ou accès à la mer gagne en intensité, renouvelant la pression sur les prix et les délais de vente.
Les attentes des acheteurs se déplacent. La qualité de vie domine les motivations, tout comme la volonté de disposer d’un espace extérieur et de rester connecté aux services du quotidien. La crise sanitaire a profondément bousculé les critères de choix : aujourd’hui, ceux qui cherchent à concrétiser un projet immobilier breton exigent des espaces modulables, des bâtiments sobres en énergie et une attention marquée aux matériaux utilisés. Le marché du neuf se distingue ici : de nouveaux acteurs locaux rivalisent d’ingéniosité pour proposer des logements sur mesure, adaptés à la singularité de chaque parcours de vie. Le constructeur en Bretagne occupe une place de plus en plus centrale, capable d’associer culture régionale et solutions personnalisées.
Tendances et évolutions du marché immobilier
Quelques tendances fortes structurent aujourd’hui l’immobilier breton, tant du côté des acheteurs que des investisseurs :
- Attractivité des villes moyennes : Quimper, Lorient, Saint-Brieuc affichent une dynamique constante, grâce à un cadre de vie apprécié et des prix qui restent plus abordables que dans les grandes métropoles.
- Évolution des profils d’investisseurs : Familles, jeunes actifs et seniors élaborent des projets multiples, entre résidence principale et investissement locatif saisonnier, témoignant de la diversité des usages.
- Montée en puissance des biens durables : L’éco-construction, la performance énergétique et la valorisation de l’architecture locale s’installent comme des critères déterminants dans la décision d’achat.
La Bretagne continue de séduire, portée par un marché immobilier animé, des modes de vie en mutation et une identité affirmée qui attire chaque année de nouveaux arrivants.
Quels quartiers et types de biens tirent leur épingle du jeu ?
Certains secteurs et logements se distinguent nettement sur le marché immobilier breton. À Rennes, le centre-ville, ses appartements anciens remis au goût du jour, et les adresses proches des Halles ou du Thabor enregistrent des transactions régulières. Les quartiers Sud-Gare et Beauregard, plébiscités pour leur équilibre entre accessibilité et qualité de vie, séduisent les familles en quête d’une résidence principale. À Vannes, la rive droite du port et Saint-Patern attirent les regards, tandis qu’à Saint-Malo, l’Intra-Muros et le quartier de Paramé concentrent la demande, portée par la vitalité touristique.
Voici les types de biens qui rencontrent le plus de succès et ce qui motive leur attrait :
- Les maisons familiales proches du littoral, avec jardin ou vue dégagée, restent très recherchées. Les prix progressent de façon maîtrisée : autour de 3 700 €/m² à Saint-Malo, 3 400 €/m² à Vannes selon les notaires.
- Les logements neufs trouvent facilement preneur dans les zones périurbaines, où l’espace et le confort séduisent une clientèle soucieuse de qualité de vie.
- À Brest et Quimper, la réhabilitation de quartiers comme Recouvrance ou le centre historique ouvre des perspectives variées : appartements haut de gamme, maisons de ville rénovées, programmes neufs performants.
Le marché immobilier dans le Morbihan confirme cette pluralité : la demande se porte vers des résidences principales à la forte identité architecturale, bien intégrées dans leur environnement, avec une attention particulière portée à la qualité des matériaux et de la conception.
Investir en Bretagne : opportunités, rendement locatif et perspectives à surveiller
L’investissement dans le marché immobilier breton attire un public large : primo-accédants, investisseurs chevronnés, familles cherchant à sécuriser leur avenir. Cette région conjugue qualité de vie et dynamisme des bassins d’emploi, soutenus par la présence d’importants pôles universitaires à Rennes, Vannes et Brest. Les opportunités d’investissement se concentrent principalement sur le marché locatif, où la demande reste forte, notamment dans les centres urbains et à proximité des principaux axes économiques.
Pour mieux cerner les atouts de la région, voici les leviers qui rendent l’investissement attractif :
- Un rendement locatif compétitif : les taux se situent généralement entre 3,8 % et 4,6 % dans de nombreuses villes moyennes.
- Une forte demande pour les petites surfaces, studios, T2, auprès des étudiants et jeunes actifs, tandis que les maisons avec extérieurs séduisent les familles.
- Des dispositifs fiscaux efficaces : loi Pinel pour le neuf, dispositif Denormandie pour l’ancien rénové, statut LMNP pour la location meublée, autant d’outils qui facilitent la rentabilité des projets.
Certaines localisations ajoutent une dimension stratégique : quartiers rénovés de Brest, centre historique de Vannes, abords de Saint-Brieuc ou communes littorales du Morbihan. La tension locative y reste élevée, garantissant des perspectives stables sur le moyen et long terme. Pour celles et ceux qui misent sur la solidité d’un placement et la progression de la valeur, la Bretagne s’impose comme un choix à la fois sûr et porteur d’avenir.
À l’horizon breton, les projets immobiliers ne cessent de dessiner de nouvelles trajectoires. Entre patrimoine vivant, innovations et envies d’espace, la région s’imagine déjà demain, fidèle à sa capacité d’attirer, d’étonner, et de s’inventer sans relâche.